Les “sas des communs” (prononcer sas et non S.A.S) sont des passerelles vers les communs : des sas vers les sociétés des communs.
Leur objet initial est d’acquérir (ou d’hackérir) des terres, îles, berges et lieux afin de les mettre à disposition de celles et ceux qui sillonnent les chemins de la suite du monde (lieux de permaculture et de paysannerie, d’éducation alternative, d’art, de démocratie, de réparation et de création collaborative, espaces partagés de réappropriation des savoirs-faire émancipateurs, etc).
L’idée est excellente puisqu’elle se développe autour des communs matériels ce qui est plutôt rare à l’exception de quelques associations, terres de liens au niveau national et plein d’autres au niveau local qui expérimentent l’achat de foncier par une communauté dans un but de réappropriation collective. La forme de société SAS est donc ici l’innovation qui est intéressante et je me demande pourquoi cela n’avait pas été envisagé plus tôt par des groupements qui ont un but en particulier comme la création de groupement foncier agricoles au larzac.
En effet deux questions, à mon sens, demeurent. La première est sur la pertinence d’avoir des buts aussi amples « ieux de permaculture et de paysannerie, d’éducation alternative, d’art, de démocratie, de réparation et de création collaborative, espaces partagés de réappropriation des savoirs-faire émancipateurs ».
Ne semble t il pas plus pertinent de définir un objectif puis de procéder à une recherche foncière? Deuxième question conséquente : ne serait t il pas plus pertinent après avoir définit un objectif de faire fi du système juridique actuel et de procéder à l’utilisation des lieux (ouverture de squat, de jardins partagées etc etc…) par une communauté créant ainsi de fait le communs.
[…] L’acquistion des lieux s’appuiera sur une « SAS des Communs », que nous avions déjà repérée sur ce site. […]
le lien a été modifié (pardon )
=> https://wiki.mainstenant.org/wiki/sas-des-communs