« Tous les supports sont envisageables, dans le tiers-lieu, mais ils ont cependant la spécificité d’être gouvernés comme des communs. C’est-à-dire qu’ils sont à la responsabilité des entités individuées qui se sont engagées intentionnellement sur ces supports ; Que sont ces entités qui définissent elles-mêmes « les règles, les normes et les sanctions » qui ordonnent la représentation qu’ils ont conçue. En ce qui concerne les supports digitaux cela se traduit par la préemption d’un acte juridique garantissant à l’émetteur d’une information que la reproduction de celle-ci se fera selon les conditions qu’il a lui-même dictées. Ce sont les fameuses licences libres garantes de certaines libertés (utiliser, modifier, étudier, reproduire). J’aime à voir ces licences comme la traduction de valeurs morales (telles que l’inaliénabilité du savoir) en valeur juridique. »