Le blog « Mais où va le web ? » publie un compte-rendu détaillé de la séance de l’Université du Bien Commun consacrée à la thématique « La technologisation de la vie et ses conséquences sur les biens communs » qui s’est tenue le 13 janvier dernier à Paris.
Extrait :
Peut-on réconcilier technosciences et démocratie ? La question était posée ce samedi par l’Université du Bien Commun. Le point de départ de cette discussion : le divorce entre citoyens et scientifiques est consommé mais le consentement n’a pas vraiment été mutuel. Preuve en est avec ce grand paradoxe de la modernité : à l’heure où l’activité humaine modifie dangereusement les écosystèmes (on parle d’ « anthropocène »), il semblerait que la « technologisation » de l’existence suive une courbe exponentielle… alimentant le dérèglement climatique. Pour les intervenants Florence Piron, professeure à l’Université Laval (Canada) et Jacques Testart, biologiste, « critique de sciences », il est grand temps de redonner sa place au citoyen dans le choix des programmes de recherche en vue de protéger les biens communs. L’enjeu : plier la technoscience aux décisions citoyennes plutôt qu’au développement technologique dans sa course effrénée contre lui-même. Retour sur cette demie-journée animée par Anthony Laurent et Edouard V. Piely, journalistes chez Science critiques.
Source : http://maisouvaleweb.fr/la-technologisation-de-la-vie-et-ses-consequences-sur-les-biens-communs/