Partout dans le monde, des mouvements politiques opposés à la privatisation, aux enclosures et autres contrôles spatiaux s’unissent vers l’idée des « communs ». En conséquence, les luttes pour les biens communs et la vie commune sont désormais au premier plan de l’activisme politique et de la recherche universitaire. Cet ouvrage fait avancer les débats académiques sur les spatialités des communs et fait ressortir les diverses matérialités, temporalités et expériences des pratiques de commoning.
La première partie, « Matérialiser les communs » se concentre sur la performativité et les nouveaux imaginaires des pratiques spatiales et matérielles de mise en commun. La deuxième partie, « Spaces of Commoning », explore l’importance du passage des « communs » au « communauté », rassemblant des chapitres axés sur le « faire » des communs et sur la façon dont les espaces, les matériaux, les corps et les flux abstraits sont entrelacés dans ces processus complexes et excessifs. La troisième partie, « An Expanded Commons », explore les registres et les espaces plus larges dans lesquels le concept de communs est en jeu et met en évidence comment et où les communs peuvent ouvrir de nouveaux domaines d’action et de recherche. La quatrième partie, « The Capture of the Commons », remet en question l’interdépendance particulière des « communs » avec le phénomène « d’enclosure » mobilisé dans la littérature sur les communs encadrée par le concept de néolibéralisme.
Offrant une introduction complète aux diverses manières dont les idées des communs sont conceptualisées et mises en œuvre à la fois dans les sciences sociales et dans l’action pratique, ce livre met en avant les communs en tant qu’arène pour la pensée politique et établit un programme pour les recherches futures.
Book Description (english) :
Across the globe, political movements opposing privatisation, enclosures, and other spatial controls are coalescing towards the idea of the ‘commons’. As a result, struggles over the commons and common life are now coming to the forefront of both political activism and scholarly enquiry. This book advances academic debates concerning the spatialities of the commons and draws out the diverse materialities, temporalities, and experiences of practices of commoning.
Part one, « Materialising the Commons » focuses on the performance of new geographical imaginations in spatial and material practices of commoning. Part two, « Spaces of Commoning », explores the importance of the turn from ‘commons’ to ‘commoning’, bringing together chapters focusing on the « doing » of commons, and how spaces, materials, bodies and abstract flows are intertwined in these complex and excessive processes. Part three, « An Expanded Commons », explores the broader registers and spaces in which the concept of the commons is at stake and highlights how and where the commons can open new areas of action and research. Part four, « The Capture of the Commons », questions the particular interdependence of ‘the commons’ and ‘enclosure’ assumed within commons literature framed by the concept of neoliberalism.
Providing a comprehensive introduction to the diverse ways in which ideas of the commons are being conceptualised and enacted both throughout the social sciences and in practical action, this book foregrounds the commons as an arena for political thought and sets an agenda for future research.