Les prochaines rencontres de l’Atelier permanent et itinérant « Les communs dans la cité » se tiendront à Marseille les 22 et 23 novembre 2019.
Avec des intervenants napolitains, nous débattrons de l’expérience napolitaine en matière de beni comuni et de la façon de gouverner autrement les biens et lieux publics au niveau local. Nous irons ensuite au couvent/jardin Levat, devenu propriété municipale mais dont la « gouvernance » est entièrement à inventer pour les années à venir.
Programme : Communs-dans-la-cité-Programme-débat-cueillette (pdf)
Inscription : https://framaforms.org/inscription-rencontres-les-communs-dans-la-cite-22-et-23-novembre-2019-1572873637
L’AteLier permAnent et itinérAnt « Les communs dAns la cité » : qu’est-ce que c’est ?
Nous avons créé cet Atelier à la suite des rencontres itinerantes “Les communs, la cité, la ville” qui se sont tenues à marseille en décembre 2017. Cet atelier a pour objectif de faire vivre une dynamique collective de recherche et de débat public à Marseille sur le thème de la cité entendue dans son acceptation politique, d’organisation de la vie en commun à partir d’une grille de lecture basée sur la notion de «communs».
Ces rencontres des 22 et 23 novembre 2019 constituent le deuxième moment de réflexion consacrée au jardin Levat après celui des 8 et 9 décembre 2018 sur le sujet «Le jardin Levat : quel commun construire ?»Des réflexions et des expérimentations sociales sont en cours en Europe et dans le monde qui visent une réappropriation citoyenne de la “chose publique” à partir de nouvelles manières de penser la propriété, la place de l’individu et du corps dans la cité, le rapport à la terre, à la nature, à partir aussi de l’invention de nouvelles formes de redistribution des pouvoirs entre l’administration, les élus et les citoyens, de nouveaux modes de gouvernement démocratiques des biens, services, lieux, espaces publics. Un mouvement pour les communs dans la cité pourrait être ainsi en passe de se constituer remettant au cœur la res publica. Notre atelier propose de réfléchir collectivement (chercheurs, élus, collectifs, techniciens, habitants, porteurs de projets, etc.) au sujet à partir d’expériences concrètes et plurielles.
Chaque rencontre que nous organisons est le fruit de plusieurs réunions de travail associant chercheur-e-s, enseignant-e-s, artistes, habitant-e-s et membres de collectifs et d’associations.