À l’initiative de C&F éditions se tiendra mercredi 5 juin, de 18h-20h à La Fonderie de l’image (Bagnolet), le débat « Réinventer la citoyenneté à l’heure d’internet », autour de Tristan Nitot, Valérie Peugeot, Stéphane Bortzmeyer, Fatima Ouassak, et animé par Amaelle Guiton.
Reconstruire les sentiments collectifs, défendre l’intérêt général, échapper à l’industrie de l’influence et utiliser les mondes numériques pour augmenter la solidarité, les libertés et l’égalité.
Les intervenant·e·s :
Débat animé et présenté par Amaelle Guiton, journaliste à Libération, spécialisée dans les question du numérique et de la cybersécurité. Elle a publié Hackers au coeur de la résistance numérique (Ed. Au diable Vauvert)
Tristan Nitot est vice-président de Qwant, le moteur de recherche qui ne piste pas ses utilisateurs. Auparavant, il était directeur produit chez Cozy Cloud, et encore avant co-fondateur et président de Mozilla Europe, à qui l’ont doit le navigateur Web libre Firefox. Il a publié surveillance:// chez C&F éditions, et tient régulièrement le blog Standblog
Valérie Peugeot est chercheuse à Orange Labs et commissaire à la CNIL. Elle préside l’association Vecam. Elle a été vice-présidente du Conseil national du numérique de 2013 à 2015. Elle a coordonné divers ouvrages chez C&F éditions (Pouvoir savoir, 2005 ; Enjeux de mots, 2005 ; Libres Savoirs, 2011), et traduit Visages de la Silicon Valley, 2018. Elle a également publié Terradata : qu’allons-nous faire des données numériques (Ed. Le Pommier).
Stéphane Bortzmeyer est ingénieur en réseaux informatiques. Il travaille à l’AFNIC sur l’infrastructure de l’Internet. Le reste du temps, il tient un blog. Il a publié Cyberstructure chez C&F éditions.
Fatima Ouassak est politologue. Elle travaille sur les enjeux d’égalité et l’usage du numérique comme levier de participation et de mobilisation citoyenne. Elle est présidente d’une association de parents à Bagnolet, fondatrice du Front de mères (syndicat de parents) et du Réseau Classe/Genre/Race (sur les enjeux de lutte contre les discriminations, dans une perspective intersectionnelle). Elle a publié Discriminations Classe/Genre/Race, repères pour comprendre et agir, Editions Ifar, 2015.
Chacun, chacune fréquente aujourd’hui des mondes numériques. Nous utilisons les technologies dans nos loisirs, nos pratiques culturelles, notre travail, les rapports avec les administrations… Nous échangeons avec des ami·e·s, des proches, mais également des inconnu·e·s. Nous trouvons dans ces mondes numériques des avantages, des ouvertures, des opportunités qui nous étaient inconnues auparavant.
Nous savons également que nous sommes tracés, mis en profils, surveillés par les entreprises commerciales comme par les États. Nous savons que la propagande et l’influence sont toujours plus proches de nous, que nous devenons des «cibles» pour les publicitaires comme pour les chargés de relations publiques et les gouvernants.
Comment reconstruire les sentiments collectifs, défendre l’intérêt général et échapper à l’industrie de l’influence ? Comment utiliser les mondes numériques pour augmenter la solidarité, les libertés tant individuelles que collectives, et travailler à plus d’égalité dans notre pays et dans le monde ? Ces usages massifs sont-ils le signe d’une meilleure citoyenneté, d’une capacité plus grande à prendre notre avenir collectif en main ?
À l’invitation de C&F éditions, la rencontre du 5 juin se propose d’aborder ces questions avec certain·e·s des auteur·e·s des livres publiés par cette maison d’édition.
Pour venir :
Une rencontre en accès libre, organisée par C&F éditions, avec la collaboration de l’association Résolutions et le soutien de La Fonderie de l’image.
La Fonderie de l’image
81 avenue Gallieni, Bagnolet, À 350 m du métro Gallieni, ligne 3