Le site Notre Planète consacre un article au problème de la dégradation croissante des sols et à leur pollution du fait de la surexploitation. Cette situation découle en partie du fait qu’à la différence de l’eau ou de l’air, le sol ne bénéficie pas juridiquement du statut de bien commun :
En effet, le sol n’a pas à nos jours de statut juridique d’un bien commun, à la différence de l’eau ou de l’air. Cette absence de valeur patrimoniale permet une exploitation des sols déréglementée et non durable à l’échelle mondiale. Rares sont ceux d’entre nous qui prêtent une attention particulière aux méthodes de la production alimentaire (et non seulement à la qualité de la nourriture) lorsqu’ils se mettent à table. Si chez nous en Occident le sol est considéré comme un acquis inépuisable, c’est parce que sa médiatisation est nettement plus faible que celle du changement climatique ; le problème de la dégradation des sols n’est pourtant pas moins urgent.
Pour remédier à cette situation, l’action People4Soil a été lancée par plus de 400 organisations et vise à ce que l’Europe « reconnaisse le sol comme étant un bien commun essentiel pour notre vie et en assume la gestion durable comme engagement prioritaire ». Elle dit pour cela recueillir un million de signatures de la part des citoyens européens dans un délai de 12 mois.