Le réchauffement climatique et les désastres écologiques provoqués par les activités humaines imposent peu à peu l’idée d’une transition écologique. Mais en quoi devrait consister cette « transition » ? À adopter des écogestes ? À éduquer au développement durable ? Pour Michel Magny, notre ambition devrait aller plus loin.
Dans cet essai, il retrace, sur la très longue durée, les processus qui, depuis 7 millions d’années, sont à l’origine des sociétés humaines et ceux qui, depuis 3,8 milliards d’années, ont permis l’évolution, le développement et le maintien de la communauté des vivants sur la planète. Une très longue durée, donc, à travers laquelle se sont construits deux communs : le commun social, que nous avons en partage entre humains, et le commun biotique, que les humains partagent avec tous les vivants.
Copernicienne, la transition qui s’esquisse alors prend le contre-pied de l’idéologie néolibérale dominante en s’articulant autour d’un projet global – écologique et social –, borné par les limites mêmes de notre planète. Sa boussole ? Maintenir la durabilité de ces deux communs essentiels hors desquels nous perdons à la fois notre essence et notre existence.
À propos de l’auteur
Médaille d’argent du CNRS, Michel Magny est directeur de recherche émérite du CNRS au laboratoire Chrono-environnement (Besançon), spécialiste des changements climatiques et environnementaux et de leurs interactions avec l’histoire des sociétés depuis le dernier maximum glaciaire.
- 252 Pages
- 20,00 €
- ISBN : 978-2-7465-2511-5
- Date de parution : 30/03/2022
- Dimensions : 13.5×20 cm