Le webzine Mondequibouge.be, consacré au monde équitable, solidaire et urable, reprend un article de Guillaume Lohest paru dans Valériane n°125 (mai-juin 2017), la revue de Nature & Progrès, qui offre une très bonne synthèse de ce que recouvrent les communs de la connaissance.
Les « communs » se définissent comme la gestion collective d’une ressource, par une communauté, selon des règles et pratiques sociales définies par celle-ci. Les communs sont le contraire de l’appropriation privée d’une ressource. On conçoit assez aisément ce fonctionnement avec une collection de semences, une parcelle de forêt, un lac ou un gisement de minerai. Mais comment cela s’applique-t-il à ce qu’on appelle les « communs de la connaissance », c’est-à-dire des ressources culturelles, des savoirs, des procédés d’invention ? C’est essentiellement depuis l’apparition d’Internet que cette possibilité existe à l’échelle mondiale.
Source : « Pair à pair » : l’essor des communs dans le champ numérique « Monde qui bouge