Le 25 septembre 2021 (15h-19h), à l’espace associatif et culturel du Campus Condorcet à Aubervilliers (Métro Front populaire – Ligne 12), se tiendra une nouvelle édition de l’Université du bien commun dédié à la thématique : Mondes paysans, marchandisation du vivant et résistances : vers une autonomie paysanne et alimentaire ? Une session initiée et coordonnée par Sciences Critiques dans le cadre des ateliers et débats de l’Université du Bien commun à Paris, autour du livre-manifeste de l’Atelier Paysan : Reprendre la terre aux machines (Editions de Seuil, Collection Anthropocène, mai 2021)
Inscription : Framaforms UBC Paris fin août/début septembre 2021
Rencontres-débats autour de l’essai politique de l’Atelier Paysan Reprendre la terre aux machines, manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire et également de l’ouvrage La croissance verte contre la nature, critique de l’écologie marchande, de l’économiste Hélène Tordjman.
En présence de trois sociétaires de l’Atelier Paysan : Emmanuel Aze (arboriculteur dans le Lot-et-Garonne / Confédération Paysanne), Florian Marteau (paysan/meunier/boulanger dans le Morbihan), Nicolas Decome (membre du comité d’écriture dans les Bouches-du-Rhône / Technologos) et Hélène Tordjman (économiste, membre du Centre de recherche en économie de Paris-Nord). Avec également des collectifs franciliens: en présence de Bernard Loup (président du CPTG, Collectif pour le Triangle de Gonesse) et un membre du Collectif des Jardins des Vertus d’Aubervilliers.
Le modèle agricole productiviste favorise l’utilisation de machines surpuissantes et high-tech, qui rendent l’agriculteur dépendant de l’ingénieur, des pouvoirs financiers, de l’expansion numérique. Ces pratiques ont également un impact sur les milieux naturels, les communautés paysannes, l’aménagement du territoire, l’emploi rural, la santé, l’offre alimentaire. « En somme, la logique « techniciste » et industrielle en agriculture affecte toute la société ». Comme l’expose la coopérative l’Atelier Paysan, « l’escalade technologique permanente, rarement perçue comme un facteur décisif, assure la poursuite du mouvement de dépossession et d’élimination des agriculteurs ». Mouvement global contre lequel se forment et se réinventent des résistances.