Je viens de publier un rapport, Value in the commons economy, dans lequel je pars du principe que la première chose à faire, c’est de décider de ce qu’est la valeur pour nous, la souveraineté de la valeur. Prenons l’exemple de trois infirmières, l’une bénévole comme Mère Teresa, l’autre travaillant dans les services publics, et la troisième dans le privé. La première, son travail ne compte pas, elle n’est pas dans le PIB. La deuxième, payée par l’état, coûte cher. Et la troisième travaille en hôpital privé. La première, son travail ne compte pas, elle n’est pas dans le PIB. La deuxième, payée par l’état, coûte cher. Et la troisième travaille en hôpital privé et génère de la valeur… pour les actionnaires. Alors qu’elles font toutes les trois le même métier. On a une dictature de la valeur, qui ne reconnaît que la valeur du marché. Les nouvelles communautés ne sont pas fondées sur la valeur du travail, mais sur un système de contribution, qui crée du commun La première, son travail ne compte pas, elle n’est pas dans le PIB. La deuxième, payée par l’état, coûte cher. Et la troisième travaille en hôpital privé et génère de la valeur… pour les actionnaires. Alors qu’elles font toutes les trois le même métier. On a une dictature de la valeur, qui ne reconnaît que la valeur du marché. Les nouvelles communautés ne sont pas fondées sur la valeur du travail, mais sur un système de contribution, qui crée du commun.
Source : Michel Bauwens : « Il faut que la gauche sorte de la croyance dans l’État-nation » | Usbek & Rica