Emmanuelle Helly propose sur le site Makina Corpus une analyse détaillée de la question : « Le logiciel libre est-il un Commun ?« , en adoptant le cadre théorique dégagé par Elinor Ostrom pour l’analyse des « Common Pool Resources » (CPR). En s’appuyant sur de nombreux exemples concrets, l’article montre qu’il ne suffit pas qu’un logiciel soit placé sous licence libre pour qu’un Commun existe, au sens propre du terme. Il est nécessaire au-delà qu’une communauté se soit structurée autour du logiciel et qu’elle se soit dotée d’un mode de gouvernance ouverte.
Extrait :
Il est donc difficile de dire qu’un logiciel libre est systématiquement un commun à part entière. La licence régissant sa diffusion et sa réutilisation ne suffit pas, il faut également que le mode de gouvernance implique l’ensemble de la communauté contribuant à ce logiciel dans les décisions à son sujet.
Source : https://makina-corpus.com/blog/societe/2017/le-logiciel-libre-est-il-un-commun
Très intéressant! Il y a quelques années, j’ai écrit un article (un peut plus académique) sur cette question: « What kind of a commons is free software? ».