Depuis le surgissement de l’épidémie du COVID-19 et la fermeture régulière des établissements scolaires, les situations d’enseignement « à distance » se sont généralisées et les visio-conférences ont rempli le quotidien des élèves et professeurs. Cette situation inédite amène l’ensemble des acteurs des communautés éducatives à s’interroger sur les outils, les pratiques, les ressources et les usages du numérique qui se mettent progressivement en place, et leur impact sur le plan pédagogique, cognitif, politique, social, etc…
Des états généraux du numérique pour l’éducation ont été convoqués par le ministère de l’éducation nationale ces 4 et 5 novembre afin de réunir les différents acteurs du monde éducatifs et « faire émerger une vision partagée du numérique pour l’éducation ». Sur l’impulsion de l’association Faire École Ensemble ; une coalition d’acteurs variés de l’éducation, du monde associatif, du logiciel libre et des communs se sont rassemblés autour de l’organisation des « États généraux du numérique éducatif libre et des communs pédagogiques« . Pensés comme une forme originale de contribution aux EGN officiels, l’initiative vise à alerter sur la place prise par les GAFAM et mettre en lumière les solutions alternatives qu’ouvrent la pratique du libre et des communs dans l’éducation.
Pauline Gourlet, designer fondatrice de l’atelier des chercheurs et Christophe Noullez enseignant au collège Louise Michel de Clichy-sous-Bois et formateur à la DANE de Créteil ont été invités ce jeudi 5 novembre à participer aux EGN. Ils ont pu témoigner de cette initiative et des changements de postures auxquelles invitent la pratique du libre et des communs dans les activités pédagogiques.
Le détail de leur intervention est accessible dans le texte publié par Faire Ecole Ensemble : Intervention aux états généraux du numérique éducatif
Plus d’informations sur les EGN du libre : Wiki.faire-ecole : EGN du Libre