Donald Trump a redéfini les priorités de l’Agence Spatiale américaine (NASA) en lui demandant de se concentrer sur l’envoi de vols habités vers la Lune en vue de préparer une implantation permanente des Etats-Unis. Il demande aussi à l’agence de travailler plus étroitement avec des entreprises privées souhaitant exploiter les ressources spatiales.
A cette occasion, Scott Page, le directeur exécutif de l’Agence Spatiale, a déclaré lors d’une conférence de presse :
Nous le répétons à nouveau : l’espace n’est pas un bien commun global (global commons), ce n’est pas le patrimoine commun de l’humanité, pas plus que ce n’est une res comunis ou un bien public. Ces concepts ne figurent pas dans le traité international sur l’espace et les Etats-Unis ont constamment répété que ces idées ne correspondent pas au statut juridique réel de l’espace.
En 2015, les Etats-Unis ont déjà adopté une loi, largement contestée au niveau mondial, qui autorise les entreprises américaines à s’approprier les ressources qu’elles pourraient trouver dans l’espace.
Source : https://qz.com/1159540/space-is-not-a-global-commons-top-trump-space-official-says/
la position des États-Unis n’a rien de très originale, dans le sens où déjà la Planète Terre et le monde vivant ne sont pas considérés comme des biens communs… L’enclosure fonctionne très bien sur la Terre, alors pourquoi ne pas l’appliquer à d’autres planètes qui peuvent être riches en ressources ? C’est le principe même de la privatisation de toute ressource qui est en jeu, et le chemin vers les biens communs universels risque d’être très long et plein d’embuches tant qu’on aura pas résolu cette problématique