Une étude scientifique récente aboutit à la conclusion que 60% des espèces de signes sur Terre pourraient disparaître dans un délai de 25 à 50 ans.
C’est principalement l’extension de l’agriculture qui est la cause des menaces qui pèsent sur la survie de ces animaux. Parmi les pistes de solutions avancées, figure le fait de réorganiser la gestion des forêts servant d’habitat aux singes, en y associant les populations.
Extrait :
Les auteurs proposent alors un modèle pour protéger ces animaux à une échelle nationale, régionale et locale, tout en répondant aux besoins humains. Parmi les pistes évoquées, ils appellent à associer les populations locales à la gestion des forêts – leur source vitale de revenus –, à lutter contre leur pauvreté et à limiter la croissance démographique. « Il s’agit de construire des économies locales fondées sur la préservation des arbres, en développant par exemple l’écotourisme autour des primates, développe Paul Garber. Et former les communautés, en particulier les décideurs et les jeunes, aux programmes de conservation. »
C’est une des conclusions des travaux d’Elinor Ostrom d’avoir montré que la gestion en communs d’une ressource par les communautés directement concernée s’avère souvent plus durable que la gestion par le marché ou par l’Etat, à condition de satisfaire certains critères.
Source : Les singes pourraient disparaître d’ici vingt-cinq ans à cinquante ans