Cet article canadien dénonce le gaspillage provoqué par la consommation d’eau en bouteille. Il se fait l’écho de revendications visant à déclarer l’eau comme « bien commun » pour en empêcher cette forme de privatisation.
Des politiciens et des activistes appellent à augmenter le prix réclamé aux entreprises pour pomper l’eau des sources municipales, mais certains experts estiment que cela ne suffit pas. Selon les plus véhéments, il faudrait tout simplement interdire à quiconque de pomper de l’eau dans un but lucratif, pour des raisons aussi bien sociales que scientifiques. Et Nestlé devrait perdre la licence qui l’autorise jusqu’ici à poursuivre cette pratique.
« Si l’eau devenait un bien commun, cela ne signifierait pas que Nestlé ou Coca-Cola ne pourraient pas en pomper pour produire du soda ; il devrait être possible d’obtenir une licence pour utiliser de l’eau pour fabriquer certains produits, mais pas pour en faire un produit en soi », explique Stephen Scharper, professeur spécialiste du développement durable à l’université de Toronto.