Dans une tribune au Parisien – Aujourd’hui en France, la Garde des Sceaux et le ministre de de la Transition écologique et solidaire soulignent l’importance de l’inscription de l’écologie dans la Constitution.
« Il est donc temps d’inscrire ces enjeux dans notre loi fondamentale. Conformément à son engagement, le président a proposé d’introduire l’action contre les changements climatiques dans la réforme constitutionnelle qu’il a soumise au Parlement. Un débat s’est noué avec les spécialistes de l’environnement et des constitutionnalistes. Un dialogue s’est construit avec les parlementaires. Des initiatives ont été prises par la majorité afin d’affirmer, dans l’article premier de notre Constitution, que notre pays « agit pour la préservation de l’environnement et la diversité biologique et contre les changements climatiques ». C’est un grand progrès. Ce faisant, nous exprimons des priorités claires pour que le législateur agisse en ces matières, que le Conseil constitutionnel soit en capacité de conférer à ces principes nouveaux leur pleine efficacité. Notre droit doit s’adapter aux enjeux du long terme. Il doit à la fois offrir une protection aux Français face à ces nouvelles menaces, mais aussi donner les outils qui conforteront notre mobilisation pour la planète. La préservation des biens communs nous rassemble, tous, au-delà des clivages. Elle est constitutive de notre avenir, de notre capacité à faire vivre, ensemble, les piliers de notre devise : la liberté, l’égalité et la fraternité. »
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