Les 23 et 24 mai 2022 à Lyon sont organisées par le collectif du projet RECIPES deux journée d’études intitulées Les recherches en commun à la croisée des problèmes environnementaux, sociaux et sanitaires, en partenariat entre le Centre Max Weber et la Boutique des Sciences de l’Université Lumière Lyon 2.
Lieu : En ligne et présentiel, Salon Lirondelle, 18 Quai Claude Bernard, Lyon
Programme complet et inscriptions via ce lien.
Dans un environnement institutionnel propice à la reconnaissance et le soutien des sciences et démarches participatives, se pose de manière urgente la nécessité pour les chercheuses et chercheurs qui y sont impliqué.es, de réfléchir aux enjeux et aux obstacles, aux accomplissements et aux échecs de ce type d’investissement. Les journées d’études, regroupant un réseau de chercheur.es en constitution, porteront sur ce retour réflexif, faisant converger des domaines qui sont généralement étanches : le secteur social, autour de professionnels comme les éducateurs, les travailleurs sociaux, les acteurs de la lutte contre la pauvreté et l’insertion sociale ; le secteur sanitaire avec les Groupes d’entraide mutuelle, les pairs-aidants, le mouvement des survivors, les associations de patients,… ; le secteur environnemental enfin, avec les sciences participatives dans le domaine de la biodiversité, les recherches-action participatives, l’investissement des acteurs techniques et financeurs envers des dispositifs associant riverains, usagers, consommateurs, etc.
La perspective de ces journées est dictée par une implication de la recherche en société, dans la mesure où le chercheur ou la chercheuse « fait » recherche en commun avec d’autres. Plus précisément cela concerne la mise au travail des questions relatives aux dispositifs de production de données, aux organisations promotrices de « droit à » et aux initiatives prodiguant l’attention et la relation de soin.
Quelles postures de recherche ont été adoptées par des chercheurs et des chercheuses partageant leur recherche avec des partenaires de la société civile ? Quel type de recherche impliquée cela suppose vis-à-vis du monde académique ? Quelle éthique de la recherche cela requiert ? Quels freins et obstacles ont été surmontés ? Quels apprentissages collectifs ont été générés ? Quels modes de partage permettent de surmonter les asymétries de pouvoir, de connaissance, de réseaux sociaux ?