La réflexion sur les communs reste influencée par une vision binaire du monde, séparant acteurs publics et privés. Une vision dépassée selon J.M Severino.
La réflexion autour des biens communs reste influencée par une vision binaire du monde, partagée entre les acteurs à but lucratif (entreprises, banques, fonds d’investissement), qui ne seraient à la recherche que de la maximisation de leur profit, et les autres (Etats, collectivités locales, ONG, fondations…), qui ne rechercheraient que l’intérêt collectif. Pourtant, de nombreuses causes d’intérêt général sont prises en charges par des initiatives privées, comme l’explique Jean-Michel Séverino, ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Asie, directeur général de l’Agence française de développement (AFD) de 2001 à 2010, et actuel gérant de la société de gestion de fonds Investisseurs et Partenaires (I&P Conseil), dédiée aux PME d’Afrique subsaharienne.
Source : Il faut repenser l’impact des entreprises sur les questions d’intérêt général