La gouvernance des biens communs mondiaux devrait inclure la sauvegarde des fonctions de régulation de la vie sur Terre. C’est ce que proposent les scientifiques qui ont inventé le concept de limites planétaires.
Et si les mangroves et les grandes forêts faisaient partie des biens communs ? Dans la revue scientifique PNAS, les chercheurs qui ont élaboré le concept de limites planétaires proposent de changer de paradigme et de transformer notre conception de ce qui relève des « biens communs mondiaux » ou « biens communs planétaires ».
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’évolution du droit international public a forgé la notion de biens communs mondiaux, qui sont rattachés au patrimoine commun de l’humanité. Ces « communs » — la haute mer et les grands fonds marins, l’Antarctique, l’atmosphère et l’espace extra-atmosphérique — sont des zones ou des ressources qui se situent au-delà des juridictions des États. Les quatre premiers ont fait l’objet de traités internationaux, à l’exemple du traité sur l’Antarctique de 1959 et du traité sur la haute mer adopté par les Nations unies en juin 2023. Ces traités sont censés engendrer une gestion collective des communs qui garantisse un égal accès des pays à leurs ressources, ou l’interdiction de leur exploitation.
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