L’interview du fondateur de l’association Graines de troc, qui promeut la production de graine par tout un chacun, et l’échange et le partage, en particulier celles de semences anciennes et reproductibles.
L’association se propose de favoriser les échanges de graines, par le biais d’une plateforme web et des rencontres locales. Le type de graines échangées a son importance.
Nous n’encourageons que les échanges de variétés anciennes et reproductibles, et les pratiques naturelles, qui permettent seules une autonomie semencière et alimentaire.
Il est possible de contribuer de plusieurs manières.
– Comment ça se passe si je souhaite participer à un de vos projets ?
Pour la plateforme, et sa refonte : nous sommes en train de former le groupe de travail et les équipes qui vont y travailler. Nous aurons besoin d’informaticiens, mais aussi de testeurs, de conseils.
Pour la partie échanges : il suffit de participer en ligne, mais il y a aussi les trocs locaux bien réels, que la plateforme met en avant.
Pour le projet grainothèque, c’est une initiative citoyenne libre. Il est possible de proposer le dispositif dans les lieux qui vous sembleront utiles. Il faut ensuite idéalement faire vivre cette initiative, mais il est possible qu’il en existe déjà, vers lesquelles il suffit de se rapprocher. Apportez le surplus de graines de vos jardins !
Pour le projet, « j’adopte une graine », nous le lançons tout juste, et il s’agit de cultiver une variété particulière, de la graine à la graine, et de nous renvoyer une part de votre production afin de contribuer à son essaimage.
Allez voir également du côté de votre bibliothèque municipale, il est possible qu’une grainothèque soit proposée.
Lire aussi l’interview par @calimaq de Sébastien Wittevert