Les citoyens peuvent aujourd’hui s’impliquer dans la gestion de biens et de services d’intérêt collectif (gestion partagée des espaces vacants, coopératives de logements, préservation d’espaces naturels, etc.). Les villes peuvent expérimenter des leviers juridiques, techniques et organisationnels pour construire de nouvelles alliances avec les habitants sur le modèle des règlements d’administration partagée en Italie.
Dans un monde en pleine transformation et face à l’urgence des transitions, les initiatives qui s’inscrivent dans le mouvement des communs – parfois sans même en employer le terme – se multiplient pour inventer de nouveaux modes de co-création de la ville et des territoires.
Quelles promesses les communs portent-ils aujourd’hui pour l’action publique ? Quels sont les bénéfices, mais aussi les limites des communs ? Quelles sont les expérimentations les plus prometteuses et pour quels retours d’expérience ?
Dix ans après le prix Nobel d’économie attribué à Elinor Ostrom pour Governing the Commons, ce numéro d’Horizons publics invite les décideurs publics à tester la piste des communs.
L’invité de la revue : Lionel Maurel