David Larlet propose sur son blog un billet à propos de l’Open Data, dans lequel il repense la question de l’ouverture des données en la reliant à la question des Communs. Il montre que l’ouverture en elle-même ne suffit pas et que la démarche d’ouverture change lorsqu’on la pense comme moyen d’instaurer des communs autour des données.
Extrait :
La libération d’une donnée est un lâcher-prise progressif.
Un bien ne peut se transformer en commun sans que son initiateur dépasse son propre ego et accepte les divergences de la communauté qui vient itérativement polliniser cette production.
Administration ?
Le rôle de l’État dans cette démarche n’est plus d’administrer mais de mettre en relation des personnes autour de la donnée pour faciliter la production d’externalités positives. La finalité n’étant pas le bien commun en lui-même mais le faire en commun qui nous permet de vivre en commun.
Je pense pour ma part que nous pouvons opposer à ces deux options un État qui serait au service des communs, où les communs seraient le moyen de créer de la valeur pour les citoyens. Cet État serait centré sur les citoyens, son rôle serait de faciliter et de responsabiliser ; il serait au service des citoyens et c’est ainsi qu’il se percevrait.
Source : Site de David Larlet