Creative Commons a officiellement lancé, le 3 mai dernier, son moteur de recherche après plus de deux ans de test beta.
L’ONG, qui fournit aux créateurs et éducateurs un fonds commun numérique d’images gratuites sous licences adaptées, facilite leur utilisation à l’intérieur du cadre traditionnel « tous droits réservés » créé par les lois sur le droit d’auteur.
Plus de 300 millions d’images libres de droits ou utilisables sous conditions sont désormais accessibles grâce à une plateforme redessinée plus performante et plus orientée vers l’utilisateur. Pour y accéder, rendez-vous sur ce lien.
Avec un trafic d’environ 60 000 recherches par mois, Creative Commons se place loin derrière les moteurs de recherche de photos principaux que sont Google et Flickr, qui permettent de filtrer les documents libres de droit dans une recherche.
Cependant en créant son propre portail, l’ONG souhaite rendre plus visible et encore plus partageable son catalogue alimenté par 19 collections d’institutions proéminentes comme le Metropolitan Museum of Art de New York, Flickr ou encore Wikimedia Commons.
Le projet du PDG de Creative Commons, Ryan Merkley est d’intégrer plus que des images. Creative Commons devrait donc commencer cette année par proposer des textes et de l’audio, dans l’objectif à long terme de rendre accessible l’ensemble des données issues de son fonds, qui représenterait plus de 1,4 milliard de travaux.
Pour rendre ce travail colossal possible, l’ONG compte sur ses ingénieurs et ses volontaires, elle a donc mis en place un système de contribution publique sur GitHub afin d’accélérer le codage des projets en cours.