Extrait de la présentation :
Refusant l’isolement social du télétravail à domicile, mais aussi l’atmosphère stressante, hyper contrôlée et étouffante de l’entreprise où parfois le voisin de bureau est plus vécu comme un concurrent que comme un collègue, de plus en plus de travailleurs exercent une partie plus ou moins grande du temps de leurs activités professionnelles dans ce qu’on appelle des tiers lieux : espaces de co-travail, fablabs,… où ils retrouvent une certaine socialisation, où se construisent sur la base de la force des « liens faibles », de nouvelles formes de solidarités, d’entraides et de coopérations. Ces territoires deviennent des lieux de politisation à partir du travail.
De plus en plus de jeunes ne supportent plus de faire des « jobs à la con », c’est-à-dire un travail où ils ne trouvent pas de sens, d’être privés de protection sociale, d’avoir une autre hiérarchie que celle de la compétence. Nombre d’entre eux veulent créer et entreprendre, mais leur rêve n’est pas de créer une start-up, la revendre au plus offrant pour faire fortune et avoir à 30 ans, une Rolex.
Non, l’objectif de ces jeunes n’est pas de faire fortune, mais de créer, d’entretenir, de rendre accessible via un réseau numérique des « communs mondiaux d’innovation partagée ». Ils ne supportent pas, qu’à cause de la recherche du profit maximum, nombre d’innovations technologiques pertinentes et utiles restent dans placards.
Ces jeunes pensent nouveaux modes de production, coopérative, économie sociale et solidaire, économie circulaire, lutte contre l’obsolescence programmée, réparabilité, mise en commun.
Détails et inscriptions : http://www.egrn.fr/atelier_communs_numeriques