Samedi 25 mars à Bruxelles, l’association Dewey organise une Cartoparty, dont le but sera de cartographier les Communs présent sur le territoire de la ville, en utilisant des outils libres de cartographie comme Open Street Map ou maps.dewey.be.
Extrait de la présentation :
la cartographie ne sert pas uniquement à décrire froidement le monde qui nous entoure. Les cartes géographiques reflètent les valeurs qui sont portées par leurs auteurs ; la vison du mode qu’ils appellent de leurs voeux. C’est la raison pour laquelle il est préférable de ne laisser des intérêts particuliers ou des intérêts privés déteindre sur la façon dont nous nous représentons notre environnement commun, nos territoires, nos localités.
On en a encore eu la preuve récemment – Outre-Quiévrain – lorsqu’une fédération agricole, la FNSEA, a fait pression sur le gouvernement français pour l’inciter à effacer certains cours d’eau des cartes nationales. Son but : contourner les règles de lutte contre la pollution. On comprend aisément que – si le fait d’effacer ces cours d’eaux des cartes sert les intérêts de certains acteurs, pressés d’accroître leurs rendements – cela ne correspond pas à l’intérêt général.
L’intérêt général c’est que les voies d’eau, les lisières des parcelles agricoles et toute une série d’autres « biens communs » soient fermement protégés. Et pour qu’ils le soient, il faut commencer par en reconnaître l’existence et la valeur (notamment au travers de cartes libres telles qu’OSM et, plus localement, maps.dewey.be).
Source : site ezelstad.be