La troisième séance de l’Université du bien commun à Paris aura lieu le 2 décembre et portera sur le thème : « Biens communs / Bien commun – Quelles alternatives aux modèles socio-économiques dominants ? » (100 Etablissement Culturel Solidaire, 100 Rue de Charenton (Paris 12e)
Présentation :
Troisième session du cycle d’ouverture « Biens communs – histoire, actualités et perspectives »
- 14h30 : accueil
- 15h -18h : interventions, échanges, pause, débats. Verre convivial en clôture.
- 18h30 : projection
BIEN COMMUN /BIENS COMMUNS : QUELLES ALTERNATIVES AUX MODELES SOCIO-ECONOMIQUES DOMINANTS ?
Programme :
15h – 18h Interventions et débats. Animé par Riccardo Petrella, économiste, politologue, fondateur du groupe de Lisbonne, auteur de l’ouvrage Le bien commun – 1997
Avec :
- Marie Cornu, Juriste, directrice de recherche au CNRS, co-auteure avec Judith Rochfeld et Fabienne Orsi du Dictionnaire des biens communs (PUF- 2017);
- Yannick Bosc, historien, contributeur à ce même dictionnaire;
- Lionel Maurel, conservateur de bibliothèques, juriste et co-fondateur du collectif
SavoirsCom1;- Violaine Hacker, juriste, Common Good Forum.
DESCRIPTION DES INTERVENTIONS :
A travers la présentation du Dictionnaire des biens communs, Marie Cornu et Yannick Bosc évoqueront de quelle manière, sous l’effet de la crise écologique et de la transformation numérique notamment, la poussée des biens communs propose des réinterprétations des valeurs fondatrices des sociétés contemporaines tel le rôle de l’État, de la propriété et des formes d’expression de la démocratie. Sera évoquée également la pensée des biens communs à travers l’histoire. Lionel Maurel abordera la question des Communs de la connaissance dans l’environnement numérique en explorant les formes de coopération et de partages susceptibles de résister à leur captation potentielle par la sphère marchande, eu égard au droit de propriété intellectuelle. Violaine Hacker évoquera les pratiques de l’Ubuntu en Afrique : au plan juridique, et en matière de management public ou privé. Cette philosophie éthique est en effet proche de la pensée occidentale du Bien commun.